Bonjour, vegetables

Bon, je ne crois pas trop aux résolutions de début d’année.

Perso, tous les ans, c’était la même chose. Ça partait comme une fusée intergalactique faite de bonne volonté, de grandes décisions, de sévérité envers moi-même, si je déconnais à ne pas les tenir, ces fucking résolutions. Et même pas le temps de dire ouf que ma fusée se crashait en plein vol.

Mais ça, c’était avant.

Maintenant, j’arrête de trop me mettre la pression.

Je prends encore des décisions importantes hein, comme cette année :

CAR cette année, je mange plus de légumes.

Wesh je suis d’accord rien de révolutionnaire, mais c’est un défi pour me sentir mieux tout simplement. Que je vous explique.

Septembre 2013 : c’est la rentrée et je suis déjà malade, je me sens toute barbouillée. Les vacances et le farniente du mois d’août sont déjà oubliés, je me sens déjà patraque. Je me dis que ça va passer.

Octobre, novembre, même constat, même bordel. C’est là que je me dis qu’il faudrait que je change un petit peu mes habitudes tout de même (que j’y mette du mien et que non, un miracle venu du ciel n’arrivera pas). Dormir plus, faire un peu de sport, méditer. Je choisis finalement de  (re)-commencer à mieux manger et méditer. Alors je précise, mieux manger pour moi, ça ne signifie pas régime (vous savez bien comme je déteste ça).

Mais l’idée c’est de diversifier, parce que bon les pâtes, les pâtes, les pâtes et…les pâtisseries, c’est un peu routinier tout de même. Ok, je mange des légumes de temps en temps, l’été je suis la reine des salades. L’hiver par contre, je manque d’imagination, mais j’aimerais que cela devienne habituel et facile à préparer pour moi. Du coup, j’en ai parlé avec ma nutritionniste et on a mis le doigt sur mes « résistances » : mon impression que les légumes c’est limite une punition, que les légumes c’est dégueulasse, que je ne saurais jamais cuisiner des courgettes, que les aubergines c’est fade.

Vous l’aurez compris, j’avais des tas d’idées reçues et de pensées négatives pas constructives. Avec ma super nutritionniste, nous avons parlé de tout ça, elle a ébranlé mes idées sur la question. Grâce à elle, j’ai eu plus de confiance. Je n’allais pas faire un plat de ouf du jour au lendemain, mais en y allant doucement ça finira par marcher.

Eh bien je dois dire que ça se passe bien, ce développement d’une bonne relation avec les légumes. J’ai parfois la flemme, mais la plupart du temps je prends plaisir à me faire des petits plats, j’invente même des recettes.

Physiquement, moralement, je me sens mieux aussi, je me sens moins lourde et plus en forme.

Pourvu que ça dure.

Paraît que la nourriture est l’un des meilleurs soins pour notre tête et notre corps. Je vous dirais mon avis là dessus dans quelques mois ;-).